Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome V, 1831.djvu/241

Cette page a été validée par deux contributeurs.

comme elle le voyait maintenant mesquin et prosaïque ! comme ces mœurs larges et vraies, que son imagination pure lui avait créées, se changeaient en d’ignobles habitudes en les regardant de près ! Là aussi, elle trouvait de l’hypocrisie, une hypocrisie de pudeur plus révoltante que la pruderie niaise et inutile des couvens. Une prima-dona de petit théâtre n’osait paraître dans une loge sans être accompagnée d’une respectable mère louée à cinq francs par jour. Une autre, qui n’avait que trois amans, n’osait sortir tête-à-tête avec un d’eux, quoique tous vécussent en fort bonne intelligence. D’autres avaient des pas-