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yeux se mouillaient de pleurs, et si, par un triste retour sur elle-même, elle se retrouvait seule, malheureuse, dans la chambre d’Horace, après tant d’orages et de mauvais jours, elle baissait la tête, et elle se sentait bien misérable ; car, pour trouver du bonheur, elle était obligée de se réfugier dans une vie qui lui avait fait horreur, et de demander des souvenirs aux jours qui ne devaient pas lui en laisser.

Mais quand un léger bruit lui fit tourner la tête, et qu’elle vit derrière elle cet homme qui lui avait créé une vie de tourmens, cet homme qui l’avait poursuivie depuis comme un rêve affreux, inévitable ; quand elle