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où jusqu’alors il avait toujours marché près de lui ; puis il se souvint que bien des fois, il l’avait blâmé lui-même de n’avoir point épousé cette femme si belle et si vertueuse, si passionnée et si froide, et il l’approuva de l’avoir épousée ; puis enfin, après un triste retour sur sa vie, qu’il s’effraya de trouver si vide et si ennuyée, après tant de jouissances effrénées qu’il avait épuisées, pour la remplir et pour se distraire, il pensa que Cazalès avait sagement agi, en faisant du mariage le prosaïque dénouement de sa fougueuse jeunesse, et, après avoir vainement cherché dans sa jeunesse à lui, si dissipée et si capricieuse, quelques jours de