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vait donc céder au désir de réparer sa faute, et trouver, dans sa raison, autant d’encouragemens que dans sa conscience.

S’il avait pu lire dans le cœur de Rose, s’il avait pu comprendre tout ce que son apparente fierté cachait de passion et de désespoir, il eût hésité sans doute à lui porter un coup aussi cruel que ce prompt mariage avec une autre, mais il ne le savait pas, et il croyait avoir autant à se plaindre d’elle, qu’elle avait eu à se plaindre de lui.

Mademoiselle Cazalès n’eut pas plutôt obtenu l’assentiment de son frère, qu’elle courut au couvent et chargea la supérieure de soumettre