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— Oui, monsieur, puisque je n’ai plus rien à vous apprendre, c’est donc à moi de vous interroger ; cette personne infortunée que vous appelez sœur Blanche…

— Et qui s’appelle Denise… interrompit le jésuite, froidement.

— Eh bien, oui, monsieur, Denise ; Denise Lazare ; comment est-il possible qu’on abuse ainsi de la faiblesse de son esprit ? comment accepte-t-on le sacrifice d’une vie qui s’ignore elle-même !… Dites-moi aussi, monsieur, car je l’avoue, ma curiosité l’emporte sur ma répugnance à en parler ; dites-moi comment on a réussi à lui ôter toutes les apparences de son infirmité morale pour lui