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pouvait quitter le couvent, au lieu de l’effrayer par des reproches et des menaces, on s’entendit pour lui rendre la vie douce et belle ; on l’entoura de petits soins, on intéressa même la conscience de l’abbé de P., en lui disant que Blanche avait envie de quitter le cloître pour suivre son amie dans le monde, et que celle-ci devenue comédienne ne manquerait pas de la perdre. Alors le bon directeur, qui n’était point cagot, mais crédule, et qui, en véritable prêtre français, haïssait le théâtre, s’efforça de rattacher sa pénitente à ses premières affections. Son influence fut plus puissante que les petites intrigues de l’intérieur, et