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douloureux de Rose. Son départ avait d’abord laissé un vide si affreux dans sa vie, qu’elle avait presque renoncé à sa vocation, et que roulant dans sa jeune tête mille projets romanesques, elle avait écrit plusieurs fois à son amie pour lui promettre de la suivre et de renoncer au couvent pourvu qu’elle renonçât au théâtre. Mais grâce à la surveillance de Scholastique ces lettres n’étaient point parties ; toute la communauté les avait commentées, en secret de madame Adèle, de qui on se cachait toujours lorsqu’il s’agissait de commettre quelque petitesse qu’elle eût désapprouvée. Alors comme on savait bien que Blanche était libre et