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pas s’il serait possible de l’égarer maintenant qu’elle dépend d’elle-même ; mais ce serait dommage, en vérité, avec toutes les dispositions qu’elle a pour devenir une honnête femme. Tu ne l’épouserais pas ?

« — Non, que le diable m’emporte !

« — Laisse-la donc entrer au couvent, puisqu’elle dit vouloir prendre ce parti. Une fille comme elle serait malheureuse dans le vice.

« — Pourquoi le vice ? Je me suis promis que, du jour où je rencontrerais (le hasard peut faire ce miracle) une femme honnête qui s’arrangerait de moi pour amant, je lui