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toutes ses pensées, il comprit que Laorens l’avait bien jugé. Car en ce moment l’amour-propre était en souffrance, et il le sentait. Il eût voulu se disculper, c’était impossible ; ressaisir sa supériorité sur Laorens, c’en était fait pour jamais. Il avait eu alternativement sur lui celle de la sagesse et celle de la folie. Maintenant le masque était tombé, il n’aurait plus le droit de dire : Fais comme moi ! Car il se sentait tout petit devant le bon sens d’un homme sans mœurs. Tour à tour Caton et Méphistophélès, il n’était plus maintenant qu’un fanfaron de vertu, un bravache de perversité, moins en-