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crime, qui en porte la peine, qui en pâlit de honte ! Ce n’est pas Denise : pour elle, le crime sera comme s’il n’eût jamais été. Mais un homme dans toute sa force, dans toute sa raison, un homme qui se croyait vertueux, et qui maintenant n’est pas sûr d’avoir, à la place de Contrafatto, résisté à d’immondes tentations !

Et puis, la plus horrible de ses tortures, c’est la voix éteinte de Lazare, qui l’endort chaque soir de ce triste refrain :

« Qu’as-tu fait de ma fille ? »