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le retinrent immobile et le forcèrent à se rasseoir. Voulait-elle dormir encore ? ou la nature s’éveillait-elle d’un long sommeil pour affronter un danger qu’elle ignorait ?

Maurice aurait résisté à l’enthousiasme ; il ne résista pas à la peur. Alors l’idiote trouva l’instinct de la femme : elle se défendit, et elle fut perdue… car ce n’était plus une idiote prête à subir la brutalité d’un vicieux ; c’était une jeune fille dont la pudeur se révoltait, pour que rien ne manquât au crime du forcené !

Les lois humaines ont tant d’influence sur nos principes, que le premier sentiment de Maurice, il