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dessus aux pieds de Maurice, et appuya sa tête sur un de ses genoux.

C’est ainsi qu’elle s’endormait tous les soirs sur les genoux de Mariette. Maurice voulut en vain s’en débarrasser. Il n’est pas si facile de se délivrer d’une fille, quand elle a seize ans, que lorsqu’elle en a trois. Il s’en aperçut, finit par la laisser faire, et plaçant son livre au-dessus de sa tête continua de lire. Mais elle fit un mouvement, et le livre tomba. Maurice regarda la belle tête de vierge qui reposait sur son genou. Les tresses de longs cheveux noirs que la nourrice se plaisait à lisser tous les matins avec un