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à trouver un reste de volaille froide, quelques fruits et du pain.

Lorsque Denise eut fini son repas, Maurice voulut la conduire à sa chambre ; mais la cuisinière qui avait l’habitude de la mettre au lit n’était pas là, et comme les enfans qui ne veulent être servis que par leur bonne, Denise s’obstina à rester où elle était. Par prières ou par menaces, Maurice n’en put venir à bout. « Dors donc où tu pourras, » dit-il avec humeur ; et se remettant dans son fauteuil, il prit un livre ; mais il avait trop d’esprit ce soir-là pour lire deux lignes d’autrui.

Denise prit un coussin, s’assit