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matérielles et intellectuelles jouissent de leur entier développement ; mais dans ce moment-là, nous sommes si au-dessus de nous-mêmes que, ne nous reconnaissant plus, nous ne savons plus nous conduire, tant nos dadas prennent le mors aux dents ! et nous sommes si ravis de les voir galoper, qu’ils nous emportent où ils veulent, dans le ciel ou dans un bourbier. Certaines nuits de débauche ou de macération, de travail austère ou d’amusement effréné, ont donné des lueurs d’enthousiasme au plus stupide, des instans de délire au plus blasé. Certains héros n’ont été héros dans de