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Maurice rentra chez lui d’assez bonne heure. Il avait bu beaucoup, et pris du café outre mesure. Il avait les nerfs très-agacés ; mais il était si loin de l’ivresse, que jamais ses facultés n’avaient été plus nettes et plus vigoureuses.

Nous sommes tellement machines, qu’il nous faut presque toujours des moyens excitans, des causes extérieures pour nous faire jouir de toutes nos capacités à la fois. Tantôt le travail use le corps et enflamme le cerveau ; tantôt la santé tue le cerveau et engraisse le corps. Rarement nous nous trouvons dans cet état de ressort parfait où toutes nos forces