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sœurs de la Charité m’a rejetée unanimement, comme n’étant pas de force à faire le service des malades. J’étais désespérée et ne savais que devenir ; c’était avec beaucoup de peine que j’avais décidé les sœurs du couvent de Bordeaux, où j’ai passé ma vie, à me laisser partir pour entrer dans un ordre plus austère. Je n’avais pas le moyen de retourner parmi elles, et je n’ai à Paris que la sœur Olympie qui me connaisse et s’intéresse à moi ; à force de me chercher un asile, elle est parvenue à me faire entrer ici par la protection de l’archevêque de Paris, Monseigneur de Quélen, qui a beaucoup d’estime et