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l’abbesse des Andouillettes, que Laorens avait racontée au déjeûner de Nérac.

Sœur Marthe mit une obligeance affectée à détailler à mademoiselle de Beaumont les divers agrémens des chambres où elle la promenait ; celle-ci était mieux close et plus chaude pour l’hiver ; cette autre avait la vue du jardin ; une troisième était plus éloignée de la grosse cloche ; Rose y dormirait plus tranquillement. Elle vit percer dans toutes ces prévenances l’envie de jaser et de connaître ses goûts et son caractère. Elle était en garde contre la curiosité d’autrui, et se hâta de choisir sa chambre pour