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joli parterre regorgeant des plus belles fleurs. Encadré dans le carré du cloître, ce parterre s’appelait, suivant l’usage des couvens et des anciens manoirs, le préau. De belles terrasses le dominaient en s’étendant sur les galeries du cloître. Le soir, c’était un endroit délicieux pour respirer le frais et les fleurs.

Rose aperçut au bout du cloître une porte ouverte sur un jardin vaste, aéré, profond, planté de marronniers à la verdure riche et sombre. Elle respira plus librement. « Un couvent n’est point un cachot, pensa-t-elle. En ceci comme en tout, ma mère m’a trompée.