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même cordialité, mais avec des démonstrations où il entrait plus de prévenance que d’abandon. Elle n’osait s’approcher de la troisième nonne, grande, droite et voilée. Celle-ci fit un pas vers elle, et se baissa pour lui donner le baiser de paix au travers de son voile. Rose se sentit glacer par cette caresse. « Après tout, dit-elle, c’est peut-être une simple formalité de leur part ; mais celle-ci s’en acquitte à contre-cœur. »

Mariette voulut suivre Rose dans l’intérieur, et déjà elle était sous la grille, lorsque la grande religieuse, retrouvant tout à coup une vivacité