Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome III, 1831.djvu/159

Cette page a été validée par deux contributeurs.

en tournant la tête avec trop peu de précaution. C’était un jeune grand seigneur qui n’avait pas encore vu le monde, et qui voulait s’en donner les manières ; livré à lui-même, il aurait eu l’air gauche ; à force de façons, il réussissait à se rendre impertinent.

Lorsque mademoiselle de Ventadour parut, Rose comprit que la première de ses compagnes qui frappait son regard ne lui serait jamais rien. Elle était grande et pâle comme son frère. Quoique jolie, elle lui ressemblait. Tous deux avaient le nez aquilin et des yeux d’oiseau de proie, ronds et fixes.