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de Rose que le couvent des Augustines n’était pas plus qu’aucun autre, à l’époque monarchique et religieuse de 1825, un séjour de douleur, de larmes et de cris.

Elle en approchait avec terreur, elle frémissait de renoncer à cette liberté errante qui était chez elle une seconde nature, et dont la privation s’était fait si vivement sentir à Nérac et jusque sous les beaux ombrages de Mortemont. Elle ne se faisait d’ailleurs aucune idée distincte de l’existence qui allait s’ouvrir devant elle. Sa mère, pour l’empêcher de quitter le sentier du vice, lui avait peint celui de la vertu sous