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fance tout avait tendu à la rabaisser aux yeux d’autrui. En cela Rose n’était point un phénomène ; elle avait de l’amour-propre bien entendu, voilà tout. Il n’est pas d’homme dont on ne fasse un brave en l’appelant poltron. Elle avait donc volontairement accepté l’obligation d’être supérieure, et comme c’était le résultat de toutes les idées de sa vie, elle s’empara d’un rôle héroïque presque sans s’en douter. Cette manière d’envisager sa position et ses devoirs ne lui coûtait pas : dans une âme dont la force était aussi neuve, l’amour était un sentiment et non une passion. Elle ne se sentait point au-des-