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veux jouir, j’en veux abuser ; je veux te faire prendre les pinceaux en horreur, les portraits de grands chemins en exécration, les romans en pitié et l’amour en commisération. Mon pauvre Laorens ! si tu savais comme c’est bête de vivre au sérieux comme tu fais ! Moi, je traverse l’existence comme un ouragan : c’est le vent qui pousse, soulève, bouleverse et entraîne tous les événemens de ma vie… Tu en veux du romantique ; en voilà, en voilà à pleines mains ! en veux-tu encore, écoute.

« — Oh ! fais-moi grâce, tu m’assommes.