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l’entends, et surtout, ma fille, ménage ton bonheur, sois prudente, conduis-toi bien ; puisque cet homme t’emmène et se charge de toi, tu lui dois de la reconnaissance, ma fille : Rose, pas d’infidélités avant deux bons mois, entends-tu ?

« — Oh ! ma mère !…

« — Tu es jeune, crois mon expérience… Hélas ! si ma mère m’avait dirigée avec autant de sagesse dans la carrière où elle me jeta, je n’en serais pas où j’en suis. Écoute-moi donc, petite, pendant deux mois sois sage et fidèle ; après, agis en sens contraire, pour donner de la jalousie ; car au bout d’un certain temps, l’a-