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entré dans celui de la bête, car, aussi vrai que ces choses se sont vues, c’était le même plomb.

Un animal plus incommode encore que ceux qui espionnent l’ouvrier des champs, c’est celui qui se fait porter. Celui-là est un ennemi déclaré, qui n’écoute rien, et qui se montre sous diverses formes, quelquefois même sous celle d’un homme tout pareil à celui auquel il s’adresse. En se voyant ainsi face à face avec son sosie, on est fort troublé, et, quelque résistance qu’on fasse, il vous saute sur les épaules. D’autres fois, on sent son poids qui est formidable, sans rien voir et sans rien entendre. La plus mauvaise de ces apparitions est celle de la levrette blanche. Quand on l’aperçoit, d’abord elle est toute petite ; mais elle grandit peu à peu, elle vous suit, elle arrive à la taille d’un cheval et vous monte sur le dos. Il est avéré qu’elle pèse deux ou trois mille livres ; mais il n’y a point à s’en défendre, et elle ne vous quitte que quand vous apercevez la porte de votre maison. C’est quand on s’est attardé au cabaret qu’on rencontre cette bête maudite. Bien heureux quand elle n’est pas accompagnée de deux ou trois feux