Page:Sand - Pauline, Calmann Lévy, 1881.djvu/213

Cette page a été validée par deux contributeurs.

ment comique, de tous les romans qu’il lui suggérait. Il ne sortit de chez lui qu’après lui avoir persuadé d’écrire à Laurence ; et à midi il y retourna et voulut lire cette lettre que Montgenays, en proie à une insomnie délirante, avait déjà faite et refaite cent fois. Le comédien feignit de la trouver trop timide, trop peu explicite.

— Soyez sûr, lui dit-il, que Laurence doutera de vous encore longtemps ; votre fantaisie pour Pauline a dû lui inspirer une inquiétude que vous aurez de la peine à détruire. Vous savez l’orgueil des femmes ; il faut sacrifier la provinciale et vous exprimer clairement sur le peu de cas que vous en