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III


Au milieu de ces rêves affreux, Francia s’éveilla en criant. Il faisait grand jour. Madame Valentin l’entendit, entra chez elle, et voulut savoir la cause de son agitation : Francia fit un effort pour lui répondre ; mais elle ne voulait pas se confier à cette femme, et madame Valentin fut réduite à parler toute seule.

— Voyez-vous, ma chère enfant, lui disait-elle, si c’est parce que vous craignez la guerre, vous avez tort ; il n’y aura plus de guerre. Le tyran sera mis dans une tour où on prépare une cage de fer. Nos bons alliés sont en train de s’emparer de sa personne, et votre cher prince n’aura pas une