pillons, c’est à recevoir de vos nouvelles, et, si je puis vous être utile en quoi que ce soit, veuillez vous souvenir de moi.
Adieu, monsieur ; mes meilleurs vœux vous accompagnent, et je demande à Dieu qu’ils vous portent encore bonheur.
CCCXXX
À MADAME AUGUSTINE DE BERTHOLDI, À LUNÉVILLE
J’ai été passer quinze jours à Paris ; j’en suis revenue depuis environ quinze jours ; j’en ai rapporté la grippe, dont je suis guérie par ces dernières chaleurs, mais qui m’a bien fatiguée. Je n’ai pu la soigner, ni me coucher, ni m’arrêter un instant au milieu de mes courses et de mes ennuis de théâtre. Au milieu de tout cela, le profond chagrin de la mort de ma pauvre petite tante m’est tombé sur la tête comme un coup de foudre. J’étais depuis cinq jours à Paris, je n’avais pas eu une minute pour aller la voir. Je lui avais envoyé une loge pour voir la première représentation de Molière. Elle était morte la veille. Afin de ne pas m’accabler et