Dans cette perplexité, l’idée m’est venue de m’adresser tout droit à Votre Grandeur, parce qu’on m’a dit qu’Elle avait l’esprit élevé et l’âme véritablement apostolique. J’ai eu confiance, et j’ai osé. Je prévois bien que Votre Grandeur fait son devoir encore mieux que moi, encore mieux que tout le monde, et qu’Elle a quelque peine à satisfaire toutes les demandes nécessiteuses dont elle est accablée. Mais elle a de nombreuses et puissantes relations que je n’ai point, elle doit disposer de la bourse de beaucoup de personnes charitables, et il suffit d’un mot de sa bouche pour obtenir pleine croyance, tandis qu’une hérétique comme moi n’a point de crédit, et ne peut espérer d’être écoutée que par une âme aussi dégagée de soupçons et aussi saintement loyale que celle de Votre Grandeur.
Je la prie d’agréer l’hommage de mon profond respect.
CCXX
À M. CHARLES DUVERNET, À LA CHÂTRE
Tu es excellent, et tes marrons le sont aussi. Nous