contenues. Elle était dans une embrasure de fenêtre, seule avec moi. Paul vint nous saluer.
— À présent, lui dit-elle en souriant, votre ennemie n’est plus. Vous n’avez pas de raison pour en vouloir à la marquise de Rivonnière. Voulez-vous que nous nous donnions la main ?
Et quand Paul eut touché cette main gantée de blanc, elle ajouta :
— Je vous donne le bon exemple, je me marie, moi ! J’épouse celui qui m’aime depuis longtemps. Je sais une personne à qui vous devez encore davantage…
Paul l’interrompit :
— Je vois bien, lui dit-il, que vous êtes encore mademoiselle Dietrich, car voilà que vous recommencez à vouloir faire le bonheur des gens malgré eux.
— Ce serait donc malgré vous ? Je ne vous croyais pas si éloigné de prendre une bonne résolution.
— C’est encore, c’est toujours mademoiselle Dietrich qui parle ; mais l’heure de la transformation approche, la marquise de Rivonnière ne sera pas curieuse.
— Alors si elle reçoit les leçons qu’on lui donne avec autant de douceur que mademoiselle Dietrich, elle sera parfaite ?
— Elle sera parfaite ; personne n’en doute plus.
Il la salua et s’éloigna de nous. Ce court dialogue avait été débité d’un air de bienveillance et de bonne humeur. Paul semblait tout réconcilié ; il l’était, lui,