Nous en étions là, quand on ouvrit la Presse pour lire l’excellent compte rendu de M. A. Peyrat sur le livre de M. Vacquerie. Nous fûmes tous fiers d’être arrivés au même avis que cet écrivain éminent, quant à la question littéraire en général et au livre en particulier.
Montfeuilly, 10 juin 1856.
III
Un volume pieusement dédié à la mémoire d’une femme illustre fut l’objet des réflexions de ces jours-ci. C’est un recueil d’articles de journaux portant ces deux dates : 29 juin 1855, — 29 juin 1856. La première est celle de la mort de Mme de Girardin ; la seconde, celle de la publication du recueil. L’idée de célébrer ce douloureux anniversaire par la popularisation d’un éloge funèbre, signé des noms les plus célèbres ou les plus distingués de la littérature poétique et critique, est touchante et délicate.
J’aime ces soins affectueux et ces tendres hommages rendus aux morts chéris. J’aime qu’on les honore et qu’on les bénisse comme s’ils étaient là pour respirer ce doux encens du souvenir et de l’affection, et que ces anniversaires, si douloureux pour