Plus bas, on enseigne d’une manière générale la manière de lire les livres. Toutes les fois qu’on lit les livres canoniques, les historiens, les philosophes et les recueils littéraires, l’esprit et la bouche doivent être en correspondance parfaite. Si on lit de bouche et qu’on ne grave rien dans son esprit, alors on ne pourra profiter de sa lecture. Si on lit du cœur, sans le secours des lèvres, l’esprit et la volonté ne concourront pas au même but. Si par hasard l’on s’occupe le matin à lire un livre, et que le soir on ne s’en occupe plus, il viendra un temps où l’on négligera ce qu’on a étudié, où l’on perdra ce qu’on avait acquis. Ce n’est pas la manière d’étudier constamment.
Ici et plus loin, on cite les anciens pour encourager ceux qui se livrent à l’étude. Tchong-ni était le nom honorifique de Confucius. La mère de Khong-tseu (Confucius) alla prier sur le mont Ni-khieou, et donna naissance à Khong-tseu (Confucius) ; c’est pour-