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le prince est saint et le ministre fidèle ; le père est affectueux et le fils pratique la piété filiale ; le mari est doux et la femme est soumise ; alors l’univers est pur et tranquille, et les États jouissent d’une paix profonde.


169—174
Youe-tch’un-hia, Youe-thsieou-tong
On dit le printemps et l’été ; on dit l’automne et l’hiver.
曰春夏,曰秋冬


175—180
Thseu-sse-tchi, Yun-pou-khiong
Ces quatre saisons font éternellement leur révolution.
此四時,運不窮

L’expression pou-khiong est rendue en manchou par mokhon-akô, sans fin ; elle est expliquée dans la glose chinoise par pou-i, sans cesser, sans s’arrêter.

Les douze mots, de 169 à 180, n’ont pas besoin de commentaire.


181—186
Youe-nan-pe, Youe-si-tong
On dit le midi et le nord ; on dit l’occident et l’orient.
曰南北,曰西東


187—192
Thseu-sse-fang, Ing-hou-tchong
Ces quatre côtés du monde répondent au centre.
此四方,應乎中

Glose chinoise : La terre est située au centre, et les quatre côtés du monde y correspondent. [La version mandchoue présente un autre sens : Damou boikhon douin dere de kemou atohaboukhangge kai, seulement la terre correspond à la fois aux quatre côtés du monde.]

La plus grande partie du commentaire est sans intérêt pour nous et dépourvue de bon sens, par exemple, lorsqu’il y est dit : Au printemps, la vertu réside dans le bois et répond à l’humanité ; en été,