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L'à sont mes fins, mes desirs, et mes voeux,
Je l'aymeray de perfaicte tenue.


A Clement Marot son Pere
d’alience.
(Voir [|Clément Marot].)


Que dirà lon, de me veoir si hardy
De composer apres toy, ò Clement ?
Mon cerveau n’est encor tant estourdy,
Que ton pareil me dye aulcunement.
Car davant tous je confesse haultement,
Que seulement ton aprentif je suis,
J'escris, j'invente, et fais ce que je puis.
Or ne me peut tourner à impropere
Si escrivant totalement t’ensuis,
Qui reprendrà lenfant qui suit son Pere ?


A luy mesme, luy recommendant ses
Oeuvres, vers Madame la Du-
chesse d’Estampes.
(Voir [|Anne de Pisseleu].)


Tu veois, Marot, quel moyen j'ay trouvé
Donnant mon Oeuvre à la Perle de France,
De me tirer hors de toute souffrance.
Approves lé, désjà est apprové.
Reproues lé, desjà est reprové,
Ays de ton Filz (ò Pere) souvenance.