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COUPLETS.
I
- J’étais vraiment très-ignorante,
- Quand j’ai quitté ma pension ;
- Mais, depuis, j’ai su, je m’en vante,
- Finir mon éducation !
- Je sais que toute fille honnête
- Doit avoir au moins un amant,
- Et vite j’ai fait la conquête
- D’un jeune homme aimable et charmant :
- C’est mon voisin Babylas.
- Cher Babylas.
- Hélas ! hélas !
- Pourquoi donc ne m’entends-tu pas ?
- Cher Babylas !
II
- En me mettant à la fenêtre,
- Par un matin du mois de mai,
- Je le vis soudain apparaître,
- Et tout aussitôt je l’aimai !
- Sous les toits, dans une mansarde,
- Il travaille modestement ;
- Mais il est jeune, et le ciel garde
- Un avenir étincelant
- A mon voisin Babylas !
- Cher Babylas !
- Hélas ! hélas !
- Pourquoi ne me réponds-tu pas ?
- Cher Babylas !
Je l’entends… (A peine Ernestine a-t-elle achevé ses couplets