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plus que ça ! Voyons, presto, les chaises, les fauteuils, puis les bougies… Allumons, allumons !… (Il monte sur les chaises pour allumer.) Celles de derrière, tu peux les laisser, cela ne se voit pas… Maintenant tout est bien. Ah ! mes gants ! Met-on des gants pour recevoir ? Je n’ai pas remarqué, la dernière fois que je suis allé chez Balandard, s’il avait des gants… Je vais toujours en mettre un… il y en aura ainsi pour tous les goûts… la !

PETERMANN.

Ça vous fait donc bien plaisir, monsieur, de recevoir chez vous un tas de gens ?

CHOUFLEURI.

Si ça me fait plaisir ! Mais c’était le rêve de toute ma vie !

PETERMANN.

Eh bien, monsieur, vous êtes bien bon !… Je sors de chez un maître qui avait comme ça la rage de donner des soirées ; il se mettait en quatre, il se donnait du mal !… Et j’entendais toujours les invités dire en sortant : « Mâtin, que c’est embêtant ! mâtin, que c’est embêtant !… » Les vôtres diront la même chose.

CHOUFLEURI.

Je ne le crois point ! (On sonne.) Les voici ! Va ou-