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coûté très-cher pour faire apprendre l’anglais à ma fille… et on m’a assuré qu’à Londres tous les pauvres parlent anglais, et que ça ne leur coûte rien !… maintenant que me voilà ferré sur l’italien, reste la question de la musique… je n’y connais rien !

BABYLAS.

Tant mieux ! Vous entrez et vous faites tout simplement comme ça… en vous frappant sur le ventre : bim… boum… bim… boum… Aux Italiens, les basses ne font pas autre chose… Tâchez seulement d’être dans le ton… et encore, à la rigueur…

CHOUFLEURI.

Compris ! Allez, mon cher monsieur Babylaso, et ne perdez pas de temps ; et toi, Ernestina, va te préparer.

ERNESTINE.

Oui. (A Babylas.) Revenez vite (Elle sort. Babylas va pour sortir par la fenêtre.)

CHOUFLEURI.

Ah ! vous vous en allez par là ?… Quel original ! Entre nous, soit !… parce que je comprends… mais mes invités sont des bourgeois, ils ne comprendraient pas. Ainsi, pour eux, rentrez par la porte, n’est-ce pas ? Ça les étonnerait trop de voir M. Rubini arriver par les toits… Adieu, cher monsieur Babylaso, à bientoto, à bientoto… J’ai encore vingt