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II

On la nommait l’Ancienne-à-la-coiffe-innombrable,
Épanouissement d’ailes sur ses cheveux.
L’Ancien accompagnait l’épouse incomparable
Et menait le long peuple émané de leurs vœux.
Elle avançait, un rêve en fleur sous la paupière,
Entre ses bras les boucles de l’humanité,
Cependant qu’il laissait une géante pierre
À chaque étape faite dans l’éternité.

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