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LES OEUVRES
DU SIEUR DE
SAINT-AMANT
TROISIESME PARTIE.
EPISTRE
À Monsieur le baron de Villarnoul.
hère moitié[1] (si le Gros qui t’adore
De ce doux nom t’ose appeller encore),
Grand Villarnoul, ouy grand, quoy que petit,
Est-il donc vray que lors que tout rostit,
Que quand l’air mesme estouffe et se consume,
Que quand ycy l’onde mesme s’allume,
Et que la terre expire sous l’ardeur[2],
Toy seul pour moy vives dans la froideur ?
Le dois-je croire ? ay-je commis un crime