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comme son vit écume de luxure, l’état de dégradations où il voit les choses lui suffit ; il examine ces délicieux vestiges, il en jouit ; et laissant Justine à plat-ventre, il paîtrit rudement les deux fesses, pendant qu’une des filles le branle et présente le vit au vagin ; le libertin pousse : l’assaut, quoique aussi violent que celui de Severino, fait dans un sentier moins étroit, n’est pourtant pas si rude à soutenir. Le vigoureux athelète saisit les deux hanches, et, suppléant aux mouvemens que Justine ne peut faire, il la secoue sur lui avec vivacité ; on dirait, aux efforts redoublés de cet Hercule, que, non content d’être maître de la place, il veut la réduire en poudre. D’aussi cruelles attaques font succomber Justine ; mais sans inquiétude pour ses peines, le cruel vainqueur ne pense qu’aux plaisirs qu’il goûte ; tout l’environne, tout l’excite, tout concourt à ses voluptés : en face de lui, exhaussée sur ses reins, la fille de vingt ans lui fait sucer son con ; celle de quarante, à genoux, le visage entre ses fesses, lui gamahuche le cul, et le coquin branle d’une main le vit d’un garçon de seize ans, de l’autre le clitoris de la fille de treize ; il n’est pas un de ses sens qui ne soit chatouillé,