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maison, je serais bien sûre de pouvoir vous y rendre de bien grands services. — Et quel service, disait Bandole, tout en palpant avec grossièreté la motte et le sein de Justine ? Une garce comme vous n’est bonne qu’à être foutue, et c’est à cet unique objet que je vais vous employer ; la seule différence que je ferai de vous aux autres, sera de vous maltraiter infiniment davantage, parce que les autres sortent, et que vous êtes ici pour votre vie ; et Bandole, suffisamment échauffé, se met à l’ouvrage.

Mais Bandole, comme tous les philosophes… comme tous les gens d’esprit, avait des manies préliminaires. Celle d’un homme qui aime le con, est de le baiser : notre libertin faisait plus, il le suçait, il mordait le clitoris, et se, divertissait infiniment à épiler une motte avec ses dents. Ces préludes acquéraient plus ou moins de violence, en raison de la fraîcheur ou de la beauté de l’objet offert ; et comme Bandole n’en recevait pas souvent d’aussi joli que Justine, il se livra. Le pauvre petit con de notre infortunée fut vigoureusement mordu, ses belles cuisses reçurent aussi l’empreinte des dents de ce libertin, qui, bien décidé à l’opéra-