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enfans ; ils nous attendaient. Des gazes, des rubans et des fleurs furent les seules parures dont nous les couvrîmes : Victoire se chargea du garçon, moi de la fille ; nous entrâmes ; Moldane, sur un canapé entouré de glaces, nous attendait en se branlant. Tenez, monsieur, lui dis-je, voilà des objets dignes de votre luxure ; soumettez-les-y sans pudeur ; qu’il ne soit pas une seule recherche libertine que vous ne mettiez en usage avec eux ; songez qu’ils sont trop heureux que vous les jugiez dignes de vous occuper un moment, et que c’est avec la soumission la plus complette, la plus profonde résignation qu’ils se disposent à vous satisfaire. Moldane n’y était plus : sa respiration était pressée, il balbutiait, il écumait de luxure. Faites-moi détailler tout cela, Jérôme, me dit-il ; et vous, Victoire, venez branler mon vit, et que vos fesses soient toujours dans mes mains. Je commence par Sulpice ; je l’approche de son père, qui ne peut se rassasier de le baiser, de le manier, de le sucer, d’accabler son vit et son cul des plus tendres caresses. Joséphine succède ; elle est reçue avec le même enthousiasme, et les saturnales commencent.

Moldane, au premier acte, voulut que son