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mais croire par combien de liens elle m’est attachée. J’ai fait un enfant à ma cousine-germaine ; j’ai foutu cet enfant, qui était ma nièce, et de cette nièce j’ai eu celle-ci, qui se trouve donc ma petite-nièce, ma fille et ma petite-fille, puisqu’elle est fille de ma fille. Allons, Olympe, venez baiser le cul de votre papa ; et le vilain expose le derrière le plus flétri, les fesses les plus martyrisées qui pussent jamais se trouver dans la culotte d’un libertin. La pauvre enfant obéit, l’infâme lui pète au nez, et la scène commence.

Jérôme s’étendait sur un banc très-étroit ; à cheval sur lui s’établissaient, les fesses tour nées vers son visage, alternativement un petit garçon et une petite fille ; un des grands garçons devait fouetter le jeune sujet par-dessus le visage de Jérôme ; en sorte que ses yeux fussent absolument fixés sur le cul flagellé, et que les coups dirigés sur ce cul lui passassent par-dessus le visage, sans l’effleurer ; Justine devait le sucer pendant ce tems-là, et il branlait un vit de chaque main sur les tetons de Justine. C’était jusqu’au sang que devait s’administrer la fustigation ; il fallait que les gouttes arrosassent sa bouche, et c’était de le lêcher ainsi que s’enflammait sa lubricité ;