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de Justine, qui occupait le milieu du tableau, il considère ses deux fesses sublimes, dont la blancheur eut fait honte au lis, et qui, encore intactes, allaient bientôt endurer leur part du mauvais traitement ; il les manie ; il ne peut s’empêcher de les entr’ouvrir, de les chatouiller, de les baiser mille fois encore ; allons, dit-il, du courage ; une grêle épouvantable de coups tombe à l’instant sur ces deux fesses, et les meurtrit jusqu’aux cuisses. Excessivement animé des bonds, des hauts-le-corps, des grincemens, des contorsions que la douleur arrache à cette infortunée, les examinant, les saisissant avec délices, Clément vient en exprimer, sur la bouche de la patiente, les sensations dont il est agité. Cette putain me plaît, s’écrie-t-il, je n’en ai jamais fustigée qui m’ait donné plus de plaisir ; et il passe à Lucinde, dont les charmantes fesses sont traitées de la même manière ; de Lucinde il vient à Armande, qu’il fouette avec une égale barbarie : il reste la partie inférieure, depuis le haut des cuisses jusqu’aux molets, et le paillard, sur toutes les trois, frappe bientôt ces parties avec la même ardeur. Allons, dit-il en retournant Justine, changeons de main, et visitons ceci. Il lui