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sur un giton ; mais ne bandant pas assez pour le foutre, il s’en fait sucer ; et le coquin décharge, en imprimant ses dents avec rage sur les fesses de la femme grosse que sa luxure a desiré,

Antonin paraît : c’est cette belle fille de dix-huit ans qui va servir sa rage ; le drôle aime les cons, il est vrai ; mais cela ne l’empêche pas de vexer, de tourmenter celui de cette charmante créature, et cela, d’une manière effrayante ; on n’imagine pas à quel point il se permet d’outrager cette intéressante partie, c’est à coups d’épingles ; il le larde en se branlant, et quand cette atroce barbarie l’a suffisamment excité, quand il bande ferme, il se réfugie dans le con d’une des plus petites filles qu’on a fait remplacer le bardache, et décharge, en gamahuchant celui qu’il vient d’outrager ; tout cela pendant qu’on le fout.

Ambroise arrive : le monstre ! il a voulu pour patiente la même petite fille qui vient de servir à son confrère, et c’est à grands coups de poing qu’il la pelotte ; il les appuie avec une si grande roideur et une telle promptitude, qu’elle tombe à ses pieds évanouie ; il encule le giton de treize ans, on le fout, il baise des culs, et son foutre s’élance.