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m’armai d’un godmiché et l’enculai, en continuant de la branler ; jamais on ne vit de cul de cette largeur. Mon instrument avait huit pouces de tour sur un pied de long, à peine l’eus-je présenté, qu’il disparut dans un instant : alors la putain sacra, se trémoussa comme une véritable forcenée ; et je vis bien que, si la nature l’avait privée de connaître les plaisirs du vulgaire, elle l’en avait bien complètement dédommagée en lui accordant pour ceux-ci les plus délicates sensations. Un des grands talens de ma nouvelle amie consistait dans l’art de donner du plaisir en en recevant ; elle était si souple… si agile que, pendant que je l’enculais, elle s’enlaçait autour de mon corps, et parvenait à me baiser la bouche et à me branler le cul. Abandonnant quelquefois tout pour ne se livrer qu’à ses sensations, alors elle blasphémait avec une énergie que je n’avais connue à personne ; et sous quelque rapport que l’on considérât cette femme singulière, on voyait qu’enfant du crime de la luxure et de l’infamie, il n’était pas une seule de ses qualités physiques ou morales, qui ne tendit à en faire la plus insigne libertine de son siècle. Durand voulut me rendre