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rougiriez de lâcher un foutre en foutant ; venez, venez ici prendre des exemples ; c’est à l’école de la Durand où vous vous convaincrez de votre ineptie.

Après les premières caresses, Durand, moins génée que lorsque Clairwil était comme autrefois en tiers avec nous, me déclara ses fantaisies, en me suppliant de m’y soumettre. À genoux devant moi, il fallait qu’en l’accablant d’invectives, je lui frottasse le nez tour à tour, et de mon con et de mon cul ; il fallait, en frottant le devant, que je lui pissasse sur le visage. Cela fait, je devais la couvrir de coups de pieds et de coups de poings, m’emparer d’une poignée de verges, et la fustiger jusqu’au sang. Quand à force de mauvais traitemens je l’aurais étendue par terre, il fallait que ma tête entre ses cuisses, je la gamahuchasse un quart d’heure, en la socratisant d’une main, et lui branlant les tetons de l’autre ; ensuite, dès qu’elle serait bien en feu, je devais me laisser enculer avec son clitoris, pendant qu’elle chatouillerait le mien. Je te demande pardon de tant de choses, Juliette, me dit cette libertine, après m’avoir tout expliqué ; mais si tu savais où nous en-