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je veux qu’elle éprouve infiniment de douleur, j’ordonne à Cartouche et à Desrues, de lui saisir chacun une main, et de lui enlever les ongles avec un canif. On exécute. Fontanges, étourdie, suffoquée par la violence des maux qui pèsent à-la-fois sur son existence, ne sait si elle se plaindra davantage, ou des plaies ouvertes à chacun de ses doigts, ou des morsures dont j’ensanglante son con, ou des secousses du vit monstrueux qui lui déchire le derrière. Celles-ci, néanmoins, semblent être les titillations les plus cuisantes, dont son physique soit martyrisé : à peine peut-elle les soutenir. Ses cris, ses larmes, ses gémissemens deviennent à un tel de gré de violence, que Noirceuil, qu’elles irritent puissamment, est à l’instant de perdre ses forces. Il se retire. O Juliette ! s’écrie-t-il, quel délicieux cul, et comme je vais faite souffrir cette garce ! Je voudrais que tous les démons de l’enfer fussent réunis autour de moi, pour lui faire souffrir chacun un nouveau supplice. Il la fait retourner et tenir par les putains ; j’écarte, et lui présente le con : il s’y plonge en furieux, pendant qu’on donne à cette malheureuse des camouflets de soufre, et qu’on lui arrache