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deux plaques de fer placées l’une au-dessus de l’autre, en telle sorte que les ventres des femmes, mises sur ces plaques, se répondaient perpendiculairement ; les deux plaques s’enlèvent à dix pieds l’une de l’autre.

Allons, dit le Roi, disposez-vous au plaisir ; chacun l’entoure ; et au bout de quelques minutes, par le moyen d’un ressort aux ordres de Ferdinand, les deux plaques, l’une en montant, l’autre en descendant, s’unissent avec une telle violence, que les deux créatures, s’écrasant mutuellement, sont elles et leur fruit réduites en poudre en une minute, Vous imaginez facilement, j’espére, qu’il n’y en eût pas un de nous qui ne perdit son foutre à ce spectacle, et pas un qui ne le comblât des plus divins éloges.

Repassons dans une autre pièce, dit Ferdinand ; nous y goûterons peut-être d’autres plaisirs.

Cette pièce énorme était occupée par un vaste théâtre ; sept différentes tortures y paraissent préparées ; quatre bourreaux nus et beaux comme Mars, devaient servir chaque supplice, dont le premier était le feu ; le second, le fouet ; le troisième, la corde ; le quatrième, la roue ; le cinquième, le pal ;