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et la jolie coquine, pâmée dans nos bras, facilite bientôt au vit de Zeno, par le moyen du foutre qu’elle perdait avec abondance, la destruction de son joli pucelage. Lila y présente aussitôt l’engin du Chancelier ; le paillard pousse, mais comme il est faiblement fourni, et que Virginie décharge, toutes les difficultés disparaissent ; le voilà maître de la place, pendant que je contiens seule la victime, en continuant de la branler ; que Lila, exhaussée sur le sein de Virginie, présente son beau cul aux baisers du paillard, et que Rosalba le fustige. Il était prêt à s’égarer, quand je l’arrête aux portes du plaisir ; ménagez vos forces, lui dis-je, songez qu’une autre forteresse vous attend, n’épuisez pas vos munitions de guerre. Tu as raison, s’écrie-t-il en se retirant ; et nous remontrons aussitôt, à ses lubriques desirs, le plus divin cul qu’eût créé la nature depuis celui de Ganimède. Zeno contemple ; sacre-dieu, dit-il, que d’attraits ! et le coquin, sans s’amuser à louer davantage, au moyen des services que nous lui rendions, eut bientôt forcé les barrières. Virginie, par l’attitude que je lui avais fait prendre, était appuyée sur mon visage, et je suçais son